A Amplepuis
Dans un souci de contribuer à l’intérêt général, l’association a pour but :
L’association : Les Amis du musée B. Thimonnier – G.R.A.H.A.
Adresse de l’association Place de l’Hôtel de ville
69550 Amplepuis
Adresse courriel association@graha-museethimonnier.org
Téléphone : 07 71 74 77 36 Site http://www.graha-museethimonnier.org
– De créer un centre commun d’études pour contribuer à la recherche archéologique et historique
– De conserver et transmettre des savoir-faire, notamment de broderie et de couture
– De participer à l’animation et au développement du musée Barthélemy Thimonnier
Place de l’Hôtel de Ville à Amplepuis,
en partenariat avec la collectivité ou l’établissement public de coopération intercommunale chargée de la gestion du dit musée.
- L’association devra notamment veiller :
- à enrichir les collections du musée
- à les rendre accessibles au public le plus large, conformément au code du patrimoine, livre IV (L 410, 1 et L 442, 1.
- à accompagner et soutenir les activités et les animations du musée.
“Los Amis du Dzordzes”
(LADD)
Le groupe patoisant
« Los Amis du Dzordzes »
représente une « branche » de l’Association G.R.A.H.A.
Ci-dessous voici sa présentation :
Los Amis du Dzordzes »
Nom du Responsable René Corgier
Adresse postale « Le Poignard » 69550 Meaux la Montagne
Nom du secrétaire Claude Jolivet
Relations extérieures Michel Pontet
Adresse postale 87 Chemin Paul Pontet
« La Romaine de Chadois”
69550 AMPLEPUIS
Nous contacter
Histoire du groupe
« Los Amis du Dzordzes » (L.A.D.D.)
Le Groupe est né en 1997, à l’initiative de Georges Bourbon, alors Président du Groupe de Recherche Historique et archéologique (GRAHA) qui a chargé Michel et Yvette Pontet, de faire revivre notre patois, notre Langue Régionale et sa Culture.
Aidées de vrais locuteurs capables de soutenir une conversation, cinq ou six personnes pour débuter, se sont mises au travail avec pour objectif :
Collecter
Sauvegarder
Étudier
Conserver
Se réapproprier cette Langue Régionale
Mettre à l’honneur ce parlé et son patrimoine culturel
Promouvoir le Francoprovençal
Avec ces premiers anciens, puis ensuite avec de nouveaux patoisants des villages environnants, de réunions en réunions, nous avons confronté nos connaissances, inventorié le vocabulaire, comparé les prononciations.
Depuis 23 ans le Groupe a rencontré de nombreux patoisants, devenus des amis. Hélas, beaucoup nous ont quitté pour le grand voyage, mais à travers leurs textes, leurs histoires, nous ne les oublions pas !
A l’aide d’une écriture aussi exacte que possible, nous avons recherché et recueilli des anecdotes locales, les savoirs de la vie quotidienne des gens, les traditions, les expressions locales (exemple : étre no coiffo), mais aussi écrit des sketches destinés à être joués en public.
En regroupant tous ces textes, trois livrets ont été publiés. Fin 2019, un nouvel ouvrage avec photos a été édité. Des cassettes ont été enregistrées, une vidéo a été réalisée en 2003, avec le concours de France Télécom, de nombreuses rencontres festives et conviviales ont ponctué tous ces travaux.
Alors que nous avons frôlé la quarantaine de membres, aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’une vingtaine. Là est notre souci majeur : notre Groupe partage une réelle inquiétude à propos de sa pérennité !
Partout en France,
des régionalistes motivés
reprennent le flambeau
et de nombreux ouvrages
recueillent les trésors de
ce patrimoine culturel
immatériel mais qu’en
est-il de la pratique
de ces langues sur
le terrain ?
Il faut admettre que la transmission en direction de générations plus jeunes se fait très difficilement.
C’est bien là que le bât blesse ! Car depuis un siècle et demi, dans un souci d’unification, nos Langues Régionales ont été interdites, discréditées et remplacées par le français national. Loin de nous l’idée de regretter qu’elles aient été remplacées peu à peu, car l’accès à cette langue riche, a été aussi pour beaucoup l’accès à l’information et à la culture. Mais alors, pourquoi ne pas laisser la possibilité aux régions de conserver leurs Langues Régionales ? Pourquoi ne pas les enseigner à l’Éducation Nationale, puisque, depuis 2008 les Langues Régionales sont inscrites dans la Constitution en tant que « Patrimoine de la France » ?