Aspects juridiques du francoprovençal

Dans le cadre de la sauvegarde de la langue proposée par l’UNESCO, le francoprovençal fait l’objet d’un processus de reconnaissance sur le plan juridique.

L’UNESCO, qui a adopté la Déclaration universelle sur la diversité culturelle lors de sa dernière Conférence générale, le 2 novembre 2001, encourage la communauté internationale à prendre des mesures pour protéger le patrimoine immatériel, dont les langues, au même titre que les trésors naturels et culturels du patrimoine matériel.

Les initiatives de l’UNESCO dans le domaine des langues s’inscrivent dans le cadre de ses efforts en faveur de la protection du patrimoine immatériel : musiques traditionnelles et populaires, danses, festivals, savoirs traditionnels, traditions orales et langues locales.

Le Parlement européen, quant à lui, a adopté le 11 septembre 2013 une résolution sur les langues européennes menacées de disparition et sur la diversité linguistique au sein de l’Union européenne.

Le francoprovençal bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance juridique de la part des trois États concernés. Les institutions publiques ont le devoir de préserver et de transmettre ce patrimoine dont elles ont la responsabilité. Il s’agit donc d’œuvrer pour sauvegarder et pour promouvoir le francoprovençal, patrimoine culturel et linguistique commun à plusieurs entités politico-administratives.

Le 28 mai 2015 la région Rhône-Alpes (aujourd’hui Auvergne-Rhône-Alpes) et la région autonome Vallée d’Aoste ont signé la Charte du francoprovençal afin d’entreprendre une coopération et peut-être une réflexion sur une future politique linguistique commune.